Anatole / DANS NOS VIES / la vie quoi

La vieille photo : l’histoire d’un premier ou comment être débordée

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Sur cette photo, j’ai 24 ans, je rentre de la maternité avec mon tout petit Anatole, des membres de notre famille sont venus nous rendre visite l’après midi et … j’ai une serviette de bain sur la tête. J’ai du filer sous la douche quand j’ai entendu l’interphone sonner. Et puis je n’ai pas eu le temps de finir de me préparer : c’était déjà l’heure du biberon. Les nuits avec Anatole sont faciles, mais les journées pas assez longues. J’ai l’impression qu’une boucle sans fin se répète : biberon, changement de couche, lessive, vaisselle des biberons, linge à étendre, avec bien sûr le bébé dans un bras, les visites qui s’enchaînent, les rdv chez le pédiatre, la paperasse, les lettres pour la crèche et toutes les petites choses du quotidien habituelles à faire.

Cette photo résume bien les premiers temps avec Anatole. Je me sens vite débordée. L’impression de ne pas me poser. Malgré tout je souris, on est heureux, je suis à l’aise avec ce bébé tout neuf. C’est l’histoire d’un premier. Nous ne savions pas bien pour quoi nous avions signé. Mais nous nous sommes lancés à fond. Et cette période un peu difficile j’en garde surtout de beaux souvenirs. Ce que j’ai appris, c’est qu’elle passe très vite et que ce n’est au final peut-être pas la plus dure. C’était il y a presque 6 ans.

Qu’est ce qui a changé depuis ? Je suis plus organisée ? Mieux préparée ? Un peu des deux je crois. Et surtout pas le choix avec un deuxième. Même s’il est grand, Anatole a encore besoin de moi, impossible de tout faire tourner autour du bébé. Le matin c’est sport, mais il arrive à temps à l’école. Et de fait, je suis prête plus tôt à commencer la journée. Je n’ai toujours pas le temps de trainasser mais peu importe, chaque chose en son temps. On cherche encore un peu notre nouveau rythme, on tâtonne sur certains trucs. Même Anatole sait être rassurant : « mais c’est un bébé, c’est normal qu’elle pleure de temps en temps ». Et oui c’est normal, à chaque étape de la vie d’un bébé son lot de difficultés. Mais franchement, avec le recul de mon premier, les pleurs, les petites nuits, les couches qui débordent, le linge qui s’entasse, c’est rien face à tout le reste* !

* Faut-il vraiment que j’en dise plus ? Bin oui l’amour, les roudoudous, tout ça quoi !

Et « la vieille photo » une idée de tata Rita bien sûr!

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Paris, maman, chineuse, graphiste, blogueuse, DIY, famille.

4 Comments

  • Mybrouhaha
    20 octobre 2016 at 21 h 25 min

    C’est tellement vrai ce que tu dis je pense! Deja on se lève plus tôt, on est moins flemmard aussi je crois (niveau lessives/corvées) du coup on est plus efficace et plus organisé… En fait on est rôdé tout simplement ☺️

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  • Xofia
    20 octobre 2016 at 22 h 03 min

    tellement vrai! moi aussi, me voilà avec mon deuxième depuis quelques semaines, et je me sens moins débordée, moins fatiguée qu’il y a deux ans avec un seul. Je focalise moins sur le bébé vu qu’il y a l’ainé, et je prends plus de recul sur les pleurs, les nuits hachées et autres désagréments… çà passe, et puis ce n’est effectivement rien face à tout le reste!!

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    • Anneso_lesmoustachoux
      28 octobre 2016 at 12 h 07 min

      Oui moi aussi j’arrive à être plus détachée sur les pleurs. Je m’angoisse moins, moins de questionnements aussi.

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